"Entre nous, il y a la chimie" : parce que la passion initiale se transforme en stabilité

"Entre nous il y a de la chimie", "Je ressens une "attirance folle pour lui", "Je ne peux pas lui résister", "Notre histoire est explosive"... des phrases qu'on prononce, qu'on entend et qui nous font croire en « âme sœur. Car la chimie, élevée en amour, lui donne une consistance scientifique, qui fait de notre attirance pour le partenaire une solide certitude !
Mais cette fameuse chimie existe-t-elle vraiment ?
Eh bien les filles, oui. Lorsque nous nous concentrons en pensant soigneusement que tomber amoureux est une réaction chimique de notre organisme, composé de neurones et d'hormones, peut-être que la romance diminue, mais... l'amour n'est que cela : de la chimie. Et que se passe-t-il alors lorsque ce processus chimique se termine ?
Découvrons ensemble !
En attendant, regardez tous les avantages que cette merveilleuse réaction chimique pourrait apporter...

1. Que nous arrive-t-il lorsque nous sommes attirés par « une autre personne : l'odeur »

Partons donc d'une hypothèse : l'amour implique des réactions non verbales, de véritables connexions synaptiques (donc chimiques) à l'intérieur de notre cerveau, et cela est scientifiquement prouvé, même si cela sonne tout sauf romantique. .
Comment commencent ces connexions entre deux personnes différentes, qui s'attirent l'une l'autre ?
Les phéromones, molécules invisibles émises par notre corps, sont produites par des glandes situées au niveau des aisselles, autour des mamelons et près de l'aine. Les phéromones sont des messagers chimiques qui ont pour but de transmettre des informations entre individus d'une même espèce : ce sont elles qui définissent si une personne nous attire ou non.
Étant inodores, ils ne sont pas captés par l'odorat, mais par un second système qui les perçoit. Alors que les hommes produisent de l'androsténol, présent dans la sueur, les femmes de la copuline, une phéromone présente dans les sécrétions vaginales. Si nous aimons l'odeur d'une personne, nous éprouvons des sentiments de sécurité et d'attirance. Bref, si on tombe amoureux d'une personne, il faut aimer son odeur.

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2. La phase de la passion : le désir continu

L'amour implique tous les sens : quand on s'éprend, la passion, l'attirance, les émotions et l'esprit travaillent ensemble pour nous faire perdre la tête. Que nous arrive-t-il ? Cela semble être la faute de la phényléthylamine (PEA), un neurotransmetteur qui augmente les performances physico-chimiques.Cette molécule est très similaire à l'amphétamine, elle crée une addiction et une addiction ainsi qu'une excitation continue ! Malheureusement, petit à petit l'organisme s'habitue au PEA, et en 6 ans maximum ces sensations s'estompent (clairement, si le partenaire reste le même on s'y habitue, mais si on passe de fleur en fleur, le PEA reste toujours actif).
Ainsi le sentiment d'excitation continue et d'attirance écrasante tend à s'évanouir, car, si ce n'était pas clair, c'est le PEA qui stimule la production de testostérone, le grand homme de l'excitation sexuelle, et d'un autre neurotransmetteur, la dopamine, qui agit sur de nombreux processus physiques et psychologiques et qui détermine les désirs forts, ainsi que les désirs sexuels.
Au début de la relation, ne voulons-nous pas passer chaque instant avec votre proche, ne voulons-nous pas que cela dure éternellement ?
Merci dopamine et merci phényléthylamine ! Mais combien de mauvaises blagues alors...

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3. La relation stable : les endorphines

L'hormone impliquée dans la construction des liens de couple serait l'ocytocine chez la femme et la vasopressine chez l'homme.Ces hormones, produites en faible quantité, détermineraient la faible prédisposition à l'engagement dans un couple stable, inversement, si produites en grande quantité elles impliqueraient le désir de créer un lien.
Que se passe-t-il lorsque nous nous engageons dans une relation stable et que nous ne choisissons donc qu'un seul partenaire ?
La phényléthylamine ne déclenche plus les effets perturbateurs des premiers stades des rapports sexuels et le cerveau commence à produire d'autres hormones : les endorphines. La situation de bien-être qu'elles procurent, qui s'apparente à un effet antalgique et calmant, donné par la présence constante du partenaire, se traduit par une relation affective très forte que l'on ne souhaite plus interrompre cependant au détriment de la forte passion qui caractérise le couple.

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Eh bien, l'amour est un processus chimique continu. La connaissance de cette vérité détruit-elle la romance ou nous rend-elle plus en contrôle de nos choix et conscients de ce que nous désirons ? On pense à ce dernier et donc mieux exploiter la chimie sexuelle entre vous pendant qu'il tient : voir ci-dessous comment en tirer le meilleur parti