Adieu la culpabilité !

Les deux visages de la culpabilité

> Se sentir coupable est donc normal dans la mesure où il s'agit d'un "sain culpabiliser" : sans ce sentiment, on serait tout simplement dépourvu de conscience morale ! Cela peut être aussi un sentiment de culpabilité "empathique" : chaussures des autres , de ce qu'ils ressentent, et cherche finalement à se faire pardonner.

> Lorsque le sentiment de culpabilité devient un handicap qui paralyse dans les actions quotidiennes, on parle de sentiment de culpabilité dévastateur. Il est difficile de trouver une cause rationnelle à ce type de culpabilité. A la longue, elle peut devenir un véritable frein aux plaisirs et aux envies.

Les différentes formes de culpabilité pathologique

> Une vieille histoire qui ne s'avale pas : vous éprouvez des remords pour un acte que vous avez commis il y a longtemps. Il s'agit de pouvoir se réconcilier avec soi-même ou, parfois, avec quelqu'un d'autre.

> le sentiment de culpabilité au quotidien : il peut être causé par des faits simples et actuels et risque de vous gâcher la vie. Par exemple, chaque jour vous ressentez des remords pour avoir dit ou fait ceci ou cela, parce que vous blessez quelqu'un avec ce que vous avez dit... dans vos relations avec les autres vous vous sentez donc constamment coupable.

> Le sentiment de culpabilité « anticipé » : vous empêche d'agir ou de parler de peur de déranger les autres, ou de vous rendre coupable de quelque chose.

> Vous vous reprochez constamment une situation dont, en réalité, vous n'êtes pas du tout coupable ; tout comme l'enfant qui se sent responsable du divorce de ses parents, ou la femme qui se sent coupable d'avoir avorté… jusqu'aux personnes qui se sentent même coupables d'exister !

Bon à savoir > parfois, le sentiment de culpabilité peut avoir une fonction positive : il aide à combattre un sentiment d'impuissance et à reprendre une certaine maîtrise des événements, par exemple dans le cas de violences sexuelles.

Apprenez à vous libérer des sentiments de culpabilité

Pour se sentir épanoui et serein, il faut apprendre à se libérer des sentiments de culpabilité. Voici quelques conseils pour y parvenir :

> Tout d'abord, n'hésitez pas à en parler, à exprimer vos craintes.

> En cas d'actes sanctionnés pénalement (par exemple, si vous heurtez un piéton avec votre voiture et ne vous êtes pas arrêté) : la seule solution est d'essayer de rencontrer la victime et de lui expliquer votre comportement. Ou allez vous livrer à la police, pour soulager votre conscience.

> Apprenez à être modeste. Nos sentiments de culpabilité sont souvent disproportionnés. Parfois ils nous appartiennent à tel point que nous en sommes presque fiers, un peu « comme si nous étions convaincus que nous sommes au centre de l'univers !

> Essayez d'identifier calmement les raisons qui vous font culpabiliser, afin de vous débarrasser le plus rapidement possible de ces sentiments négatifs. Ceux qui se sentent trop coupables peuvent facilement devenir un bouc émissaire pour les autres.

> Prendre conscience que la religion et la morale sociale établissent des idéaux de référence difficiles à atteindre, voire impossibles. En comparaison, nous sommes tous forcément coupables de nos petites faiblesses quotidiennes !

> Se débarrasser de tout sentiment de culpabilité est impossible ! Le pire des criminels parvient à ne pas se sentir coupable de ses crimes, mais peut-être est-il déchiré par la douleur qu'il a causée à sa mère, par exemple...

A chacun ses responsabilités

> Vous devez accepter que nous ne sommes jamais entièrement responsables de la souffrance des autres ! En réalité, nous ne sommes responsables que de nos actes, pensées et paroles. Sans cette prise de conscience, d'autres seront toujours des victimes. Autrement dit, vous devez accepter que vous ne pouvez pas tout contrôler !

> L'important est de pouvoir se pardonner. Le plus simple est de se dire : « Je mérite de souffrir, parce que j'ai eu tort » ; mais ce n'est pas la bonne attitude à adopter, puisque de cette façon nous ne faisons que nous considérer comme mauvais. Le but, en revanche, est de pouvoir reprendre une nouvelle vie, enfin libérée des sentiments de culpabilité !